Tiger Woods aime Oak Hill, l’inverse n’est pas forcément vrai.
Théâtre du 95e PGA Championship cette semaine, le parcours de Rochester (New York) n’a pas été tendre avec le n°1 mondial lors de leur dernière rencontre.
En effet, lors de l’USPGA 2003, le Tigre avait rendu un score de +12 sur quatre jours. Une marque qui est longtemps restée sa pire perf’ en Majeur jusqu’à l’US Open 2013 à Merion (+13). Le Californien avait alors terminé à 16 coups du vainqueur surprise Shaun Micheel.
Malgré cette fessée, Tiger était resté élégant devant l’un des parcours référence du golf au Etats-Unis : « C’est le parcours le plus juste et le plus dur que nous ayons eu à jouer »
Un sentiment que le quintuple vainqueur en 2013 partage toujours : « J’ai bien aimé la manière dont il était préparé en 2003. C’est un parcours fantastique, c’est dur mais il n’y a aucune difficulté cachée, tout est face à vous ».
La surface étant beaucoup plus dure qu’en 2003, Tiger pense sortir son driver « deux à cinq fois par round ». Une pierre de plus à ceux qui critiquent le virage trop défensif qu’a pris le jeu de Tiger Woods à quelques reprises cette année, notamment en Majeur.
Tiger met la pression sur les officiels
Autre aspect clé dans l’éventuelle conquête d’un 15e Majeur, la vitesse des greens avait déjà fait parler la semaine dernière, et c’est Tiger lui-même qui avait allumé la première mèche en qualifiant les greens de « spotty » (irrégulier) et « lent » après une partie de reconnaissance jouée avant le WGC Bridgestone Invitational.
« Les greens sont à 9 au stimpmeter. Il faut voir ce qu’ils (ndlr : les officiels) vont faire pour les rendre plus rapides ». Tiger qui ce mardi a concédé en conférence de presse que la vitesse était désormais de « 11+« .
La vitesse des greens a en effet servi d’alibi à Tiger Woods lors de ses deux dernières déconvenues en majeur à Merion et Muirfield : « Les greens étaient plus lents en fin de semaine qu’en début de semaine, et ce, sans qu’il pleuve. De mémoire c’est la première fois que je voyais ça, normalement c’est l’inverse ».
Loin de vouloir se chercher des excuses Woods a tout de même précisé « que c’est à lui que revenait la mission de s’adapter ».
Gageons tout de même que le message soit parvenu aux oreilles de la PGA of America. Cette dernière pourrait « inconsciemment » accéder aux requêtes du Tigre pour redorer le prestige d’un tounroi souvent considéré que le parent-pauvre des quatre Majeurs. Ce n’est qu’une supposition bien sûr..
Départ de Tiger Woods jeudi à 14h35 (heure française) avec Davis Love III et Keegan Bradley.
(Credits Photo : Getty Images)