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Victor Dubuisson intrigue les médias US

Ah ça le mystère les Américains n’aiment pas trop.

Au pays des family men que sont les Matt Kuchar et autres Phil Mickelson, la personnalité de Victor Dubuisson les intrigue, voire même les agace.

–          Victor, (en rapport à votre enfance) vous dîtes qu’à 12 ans vous deviez déjà vous débrouillez par vous-même, pouvez-vous nous en dire plus ?

–          Non, pas de questions sur la vie personnelle, je n’aime pas y penser désolé.

Une opacité à la Tiger Woods qui semble titiller de plus en plus les médias américains. Pour eux, pas question de rester bredouille. Leur stratégie consiste donc à faire parler le prolixe Thomas Levet au sujet du 23e joueur mondial.

« Il n’a pas eu une enfance facile. Quand vous quittez l’école à 10-12 ans et que vos parents sont souvent absents à cause de leur travail, c’est difficile. C’est comme ça il ne veut pas parler des choses qu’il a vécues de manière difficile, il fait avec voilà tout » a ainsi commenté Thomas Levet, Floridien d’adoption et présent cette semaine du côté de Miami à l’occasion du WGC Cadillac Championship.

Le reste de la conférence de presse se résume à une partie de chassé-croisé. Bavard quand il s’agit de parler de son admiration pour le Tiger du Masters 97 (« une inspiration »), Victor n’hésite pas à recadrer son auditoire :

–          Est-ce que votre performance a eu un fort retentissement chez vous en France ?

–          Chez moi ce n’est pas la France attention, je vis à Andorre je ne sais pas si vous connaissez. Mais oui je sais qu’on a parlé de cet Accenture Match Play en France

Anglais hésitant, questions « moisies » de la part des journalistes américains, le reste de cette conférence était endormant (ou Andorran c’est selon). « Victor que pensez-vous de ce qu’a fait Jean Van de Velde à Carnoustie en 1999 ? ». Si si, ils ont osé….

Aussi impassible en conf’ que sur le parcours, Victor « Poker Face » Dubuisson, a littéralement désarmé son auditoire :

–          « Victor êtes-vous heureux d’être ici , dans cette salle à répondre, à nos questions ? »

–          « Oui très heureux. Si je suis là, ça veut dire que vous vous intéressez à moi, donc c’est positif ».

Alors désarçonnés les médias US ?  C’est sûr que passer de Thomas Levet à Victor Dubuisson, cela a dû leur faire un sacré choc….

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