Monsieurgolf Magazine

Rencontre Singh/Finchem ce mercredi

L’opération « mains propres » qui touche le sport mondial depuis le début d’année n’épargne pas le golf.

La semaine dernière l’ancien n°1 mondial Vijay Singh avait avoué l’utilisation quotidienne d’une substance interdite. Un acte dont il doit répondre lors d’un rendez-vous ce mercredi avec le boss du PGA Tour Tim Finchem.

Un vrai gâchis pour le Fidjien qui avait sans doute coché la case de l’AT&T Pebble Beach National Pro-Am. Dernier vainqueur non-Américain de ce tournoi (2004) The Big Fijian était revenu depuis quelques semaines à un niveau digne d’un prétendant au Top 10.

Mais qu’on ne s’y trompe pas,  l’homme aux 34 victoires sur le circuit US n’est pas le seul à jouer sa crédibilité. En effet, l’efficacité d’un arsenal de lois anti-dopage ne se mesure vraiment qu’au moment de punir les fautifs. Dans ce contexte le PGA Tour passe lui aussi un test.

Jusqu’à 1 an de suspension pour Vijay Singh ?

Une crédibilité déjà entamée par le fait que la substance incriminée (IGF-1) ne soit détectable que par des tests sanguins. Tests non-pratiqués par le PGA Tour. Mettre sur la liste des produis interdits une substance que l’on ne peut pas détecter, un mode de fonctionnement plutôt curieux…même si en golf on doit savoir dénoncer ses fautes n’est-ce pas ?

Dans les textes mis en place en 2008 « la violation du code anti-dopage peut aboutir à une suspension allant jusqu’à 1 an ».

Cependant, et selon certaines sources, le statut de Vijay Singh ainsi que son âge (49 ans) pourraient conduire Finchem à traiter ce cas de façon particulière…et ainsi entraîner une jurisprudence de l’impunité ?

(Credits Photo : Mark Duncan – AP Photo)

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