The Barclays : Scott vainqueur, Woods blessé
Woods, terrassé par des douleurs au dos s’est montré incapable d’aller chercher le -11 posté par Scott 1h30 plus tôt. Sous les yeux de la statue de la Liberté, c’est donc L’Australien qui remporte le Barclays. Une première levée des playoffs qui aura tenu toutes ses promesses.
Quand le leader Matt Kuchar joue 78, vous pouvez être sûr que cette journée de golf ne sera pas comme les autres .Des drames, du suspense, il y en a eu sur le somptueux parcours du Liberty National.
Drame vestimentaire tout d’abord avec Jonas Blixt et Rickie Fowler, deux joueurs sponsorisés par Puma qui avaient tous les deux opté pour une tenue 100% orange.
Orange amère pour Blixt
La Suédois a donc relevé le défi lancé par Rickie Fowler la veille. Le jeune Californien avait en effet laissé un double de sa tenue traditionnelle la veille dans le casier de Blixt.
« Je voulais juste prouver que je portais mieux le orange que Rickie, je crois que tout le monde a pu le constater ».
Tout le monde a également pu constater que l’armure orange n’est pas « pressure proof ». En effet, comme cela a souvent été le cas pour Fowler, Blixt nous a envoyé une carte dans les 80 (81) alors qu’il était en course pour la victoire.
Mickelson en mode Muirfield
La pression, Phil Mickelson semble s’en nourrir. Porté par un public New-Yorkais qu’il l’adore, le n°2 mondial nous a livré un sublime numéro d’attaque.
Sept birdies sur les quinze premiers trous pour ce qui est sans conteste son meilleur round de l’année aux Etats-Unis (mis à part son 60 à Phoenix).
Seule ombre au tableau son bogey sur le par 4 du 18 alors qu’il avait un petit fer plein fairway en 2e coup. Résultat ? Un bogey qui le fait retombé à -9 alors qu’un birdie aurait pu lui offrir un playoff…mais ça personne ne pouvait s’en douter.
Le cadeau de Justin Rose
Parti avec six coups de retard, Adam Scott n’a lui commis aucune faute. Ses cinq birdies valent à l’Australien d’être la cible des autres joueurs en piste.
Kevin Chappell, Gary Woodland, Matt Kuchar, Justin Rose, tous ont occupé la tête dans ce dernier tour et tous sont partis à la faute.
La palme revenant tout de même à Justin Rose, auteur d’un vilain 3-putts sur le 18 pour bogey et ce, alors qu’un par l’aurait propulsé en playoff face à son ami australien.
« Je n’avais pas vu que j’étais en si bonne position au leaderboard. Je pensais que je devais absolument faire birdie » a déclaré après coup le vainqueur de l’US Open.
Fin de saison pour Woods ?
Ce genre de légèreté n’arriverait sûrement pas à Tiger Woods. Attiré par l’odeur du sang, le n°1 mondial joue -3 sur l’aller et se place de manière idéale pour sa 6e victoire de l’année.
Visiblement diminué par des blessures au dos, Tiger lâche sur le retour. Le simple problème de literie évoqué en début de semaine semble être bien loin lorsqu’il s’écroule à genou sur le fairway du 13 en envoyant son attaque de green dans le marécage 100 mètres à gauche.
« Sur le tee shot du 12, j’ai ressenti une première douleur. C’est dommage, je n’étais qu’à un coup de la tête à ce moment-là ».
Malgré la douleur, Tiger résiste et envoie deux birdies aux 16 et 17. Le troisième pour le playoff reste court de quelques centimètres sur le 18. Deux tours de roues de plus, et le public aurait eu le droit à un playoff entre Tiger et son ex-Steve Williams.
Comme en 2009, Tiger échoue à un coup du playoff au Liberty National. Mais au-delà de la déception, c’est surtout un problème physique qu’il va devoir résoudre dans l’immédiat.
« Je ne sais pas encore si je serais au Deutsche Bank (ndlr : qui débute vendredi). Je ne suis pas au meilleur de ma forme ».
Depuis son retour, l’objectif n°1 de Tiger Woods est de rester en bonne santé. Pour ça, il n’hésiterait pas à faire une croix sur une saison 2013 plutôt très bonne, malgré ses échecs en Majeurs.
Scott, joueur de l’année ?
A l’échelle Woods, l’année d’Adam Scott est d’ores et déjà plus réussie que la sienne. Victoire en Majeur et désormais une autre en playoffs et voilà l’Australien, 2e de la FedEx Cup et bien parti pour remporter le titre de joueur de l’année.
A 33 ans, le surfer d’Adelaïde semble plus fort que jamais comme le démontre cette 10e victoire en carrière sur le PGA Tour.
Une série débutée il y a 10 ans sur le parcours de Norton dans le Massachussetts, parcours qui acceuille traditionnellement le Deutsche Bank Championship…le tournoi de la semaine prochaine.
LEADERBOARD
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(Credits Photo : USA Today Sports)