Furyk, touché mais jamais coulé

Par le 11 août 2013
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Il en faut du cran pour se relever du cauchemar qu’a vécu Jim Furyk en 2012.

Sans victoire depuis son doublé Tour ChampionshipFedEx Cup en 2010, le chauve le plus célèbre du golf s’est retrouvé en position idéale pour remporter son 2e US Open en 2012.

Olympic Club après Olympia Fields, l’histoire aurait été belle.

Après avoir « battu » de cinq coups Tiger Woods dans la même partie lors du 3e tour, Furyk flottait dans le brouillard de San Francisco comme le seul joueur avec trois cartes sous le par…comme cette semaine*.

Las, malgré cette confiance, l’homme aux 16 victoires sur le PGA Tour hooke complètement sa mise en jeu sur le monstrueux par 5 du 16…par 5 dont le départ avait été reculé de 90 mètres le dimanche. Une mise en jeu égaré par le leader, et c’est finalement le jeune Webb Simpson qui repart vainqueur.

Jeune génération addict au long putter, une cause apparemment très chère au cœur de Jim Furyk. En effet quelques jours plus tard, la fondation Furyk fait don d’un double bogey sur le 72e trou à Firestone. Keegan Bradley est ravi, Furyk effondré.

Trois ans sans victoires, il connaît

Voilà désormais trois ans qu’il attend cette 17e victoire. Une disette familière pour ce col bleu  du PGA Tour sans succès de 2007 à 2010. Cette même année, il avait fait son retour en grâce avec trois victoires dont la lucrative FedEx Cup. Dix millions de dollars plus le titre de meilleur joueur de l’année, on le croyait refait.

Quatre Top 10 en 2011, huit en 2012, ce futur membre du Hall of Fame a des faux-airs de Jean-Claude Dusse du PGA Tour. Incapable de conclure, il traverse même des périodes de sérieuses turbulences cette année. Le Players, le British et l’US Open, trois cuts ratés qui aurait mis KO la saison de n’importe quel quadra bien repu.

Pour retrouver la confiance, Jim (43 ans) a besoin de jouer, de beaucoup jouer. Muirfield, Canada, Firestone et maintenant Oak Hill, le 27e joueur mondial sillonne la planète sans discontinuer depuis un mois pour chasser ses doutes.

Une stratégie payante puisqu’il reste sur deux Top 10, soit autant que durant le reste de sa saison. Dix ans après son premier et seul Majeur, on peut compter sur lui pour défendre le petit coup d’avance qu’il possède en tête de ce PGA Championship 2013.

*Henrik Stenson est l’autre joueur dans ce cas à Oak Hill

(Credits : Getty Images)

A propos de Hervé MARQUES

Prétendant éconduit de Natalie Gulbis, Hervé passe sa colère en envoyant des slices sur les golfs de la région parisienne. Lorsqu’il est hors d’état de nuire, vous pouvez le retrouver sous sa casquette de journaliste sur Canal+, Golf Channel…et Monsieur golf bien sûr !

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