Inbee Park fait-elle fausse route ?

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Personne n’avait vu arriver la chute de Yani Tseng, on va essayer de ne pas refaire la même erreur avec Inbee Park.

Loin d’être catastrophique, les résultats de la n°1 mondiale interpellent : 14^e et 33^e lors de ses deux dernières sorties sur le LPGA Tour. Ce même LPGA Tour sur lequel elle règne sans partage depuis février avec six victoires, dont les trois premiers Majeurs.

Pour expliquer ces contre-performances, il n’y a qu’à observer ce qui fait sa force, le putting. Par exemple ce week-end, au Marathon Classic (remporté par Beatriz Recari), Inbee a totalisé 31 et 32 putts, soit trois putts de plus par jour que sa moyenne annuelle.

Une médiatisation dangereuse

Beaucoup de spécialistes le disent, la première cause d’une baisse d’efficacité au putting est la concentration.

Compte tenu du nombre de sollicitations dont elle a fait l’objet depuis sa victoire à l’US Women’s Open, on pourrait y voir un lien.

Un lien d’autant plus facile à établir qu’Inbee Park continue de faire la navette entre les Etats-Unis et sa Corée du Sud natale où elle est une véritable star.

Alors que se profile le Women’s British Open la semaine prochaine à St. Andrews, il est pertinent de s’interroger sur le choix d’accumuler les rendez-vous médiatiques dans son pays, quitte à manquer le rendez-vous qu’elle a avec l’histoire.

En effet, en cas de victoire lors du British, Park deviendrait la première dans l’histoire du golf, hommes et femmes confondus, à remporter quatre Majeurs de suite.

(Credits Photo : Getty Images)