Jason Day, seul sur sa planète au Barclays
Auteur d’une partition incroyable ce dimanche (-8), Jason Day remporte son 4e titre de la saison au Barclays. Une victoire qui lui permet notamment de prendre la tête de la FedEx Cup.
N°1 de la FedEx Cup…et bientôt n°1 mondial ?
Mathématiquement, la possibilité existe dès la semaine prochaine en cas de nouvelle victoire pour Jason Day.
« J’ai dit que je voulais devenir n°1 en 2007 mais c’était une bêtise. Je ne pensais pas avoir cette chance à nouveau mais maintenant c’est possible. C’est quelque chose que je ne peux pas contrôler. Tout ce que je peux faire c’est continuer à bien jouer au golf ».
Bien jouer au golf, comme si cela suffisait à décrire ce que l’Australien nous a montré ce dimanche lors du Barclays. Il était tout simplement sur une autre planète, jugez plutôt :
– 63-62 le week-end, soit un score de -15 qui a lui seul aurait suffi pour gagner le tournoi.
– 45 mètres de putt rentré le dimanche (118m sur l’ensemble de la semaine)
On se demande même si dimanche matin, il n’a pas serré la main de Brian Harman, auteur de deux trous en un dans ce même 4e tour.
Grâce à une dernière carte parfaite ponctuée de huit birdies, Jason Day remporte sa 3e victoire sur ses quatre derniers départs.
A 27 ans, cette 6e victoire sur le PGA Tour est également la 4e de la saison pour un joueur à qui l’on pouvait prédire un destin à la Sergio Garcia.
McIlroy – Spieth – Day : Le nouveau Big Three ?
Heureusement pour lui, l’actuel n°3 mondial possède une force de caractère qui fait défaut au joueur espagnol.
Malheureux 2e à Saint-Andrews après un putt resté court pour partir en playoff, Day a réagi la semaine suivante en remportant le RBC Canadian Open, puis le PGA Championship puis donc ce Barclays avec six coups d’avance sur un très bon Henrik Stenson.
Avec 13 victoires cumulées sur les 13 derniers mois (dont 4 Majeurs), le trio Jordan Spieth – Jason Day – Rory McIlroy constitue peut-être le nouveau Big Three d’un golf dont les cycles de domination se font souvent en trio.
L’ordre de ce trio reste incertain car si beaucoup s’accorde à dire qu’à 100% Rory possède une marge d’avance, personne ne sait où ses deux challengers peuvent s’arrêter.
Une question encore plus prégnante pour l’Australien qui a semblé comme possédé par les Dieux du golf dans ce dernier tour.
Début de réponse dès vendredi pour le 1er tour du Deutsche Bank Championship au TPC Boston. Un parcours avec de larges fairways idéal pour les longs frappeurs….ça tombe bien.
(Credits Photo : AP)