La « revanche » de Robert Streb, chat noir du PGA Tour

Par le 28 octobre 2014
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En remportant sa 1ère victoire sur le PGA Tour, Robert Streb (27ans) s’est invité dans le Top 100 mondial et a pris la tête de la FedEx Cup. Coup de projecteur sur un joueur atypique, surpuissant, à qui rien n’a été épargné.

Les tournois de début de saison du PGA Tour regorgent de vainqueurs qui retombent aussitôt dans l’anonymat. Anonymat relatif…

En effet Robert Streb, désormais 88e joueur mondial, reste sur une bonne dynamique. Cinq Top 20 sur ses sept derniers tournois disputés.

Peut-être le début d’une nouvelle carrière pour ce joueur de 27 ans qui a avalé pas mal de couleuvres ces deux dernières saisons…toujours avec le même corbeau dans les parrages.

L’officiel qui lui veut du bien

Wyndham Championship 2013, dernière tournoi de la saison régulière. Robert Streb rate trois mètres sur le 72e trou. Malgré ce putt raté un officiel accourt pour lui dire qu’il figure tout de même dans le Top 125.

Problème. Quelques minutes plus tard, ce putt raté fait retomber le joueur de l’Oklahoma à la 126e place de la FedEx Cup, à un coup de la carte et des playoffs.

Ces mêmes playoffs, il y revient il y a quelques semaines lors de la saison 2013-2014. Grâce à un ultime eagle sur le 18 au Deutsche Bank Championship, le même officiel vient cette fois-ci lui porter une bonne nouvelle. Grâce à cette 9e place, il se qualifie pour le BMW Championship. Encore raté, il échoue finalement à une place du Top 70.

Interrogé sur ces deux épisodes, Streb a toujours la même réponse : « Je crois que le plus gêné dans l’histoire c’est lui. J’ai vraiment été désolé pour lui ». Une déclaration à l’image du bon père de famille qu’il deviendra pour la première fois en février prochain.

Même gabarit et même vitesse de club que McIlroy….avec un grip baseball

Véritable gentleman, Robert Streb sait aussi très bien secouer la balle. Malgré son 1m75, le diplômé de Kansas State génère une vitesse de 192 km/h de tête de club, contre 195 km/h pour Rory McIlroy.

Contrairement au n°1 mondial, le petit Streb ne s’entraînait pas à chipper dans le lave-linge de ses parents.

Non lui c’était plutôt le hockey. Il en a gardé pour stigmates une puissance de feu et un grip baseball. Contrairement à Tommy « two gloves » Gainey, lui ne porte pas de gant et son swing à la Monty (mains très hautes) est autrement moins traumatisant à regarder.

Désormais, leader de la FedEx Cup, Robert Streb a tout du joueur discret à qui il a fallu quelques années avant de donner son plein potentiel sur le PGA Tour. Peut-être une des bonnes surprises de cette année ?

LEADERBOARD McGLADREY CLASSIC

(Credits Photo : Getty)

A propos de Hervé MARQUES

Prétendant éconduit de Natalie Gulbis, Hervé passe sa colère en envoyant des slices sur les golfs de la région parisienne. Lorsqu’il est hors d’état de nuire, vous pouvez le retrouver sous sa casquette de journaliste sur Canal+, Golf Channel…et Monsieur golf bien sûr !

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