Lee Westwood : « J’ai besoin d’aide »
Lee Westwood l’affirme, il a besoin d’aide sur son long jeu. Un secteur de son jeu qui, selon lui, vient de lui coûter la victoire au PGA Championship à Wentworth.
« A 40 ans, si t’as pas de Majeur tu as raté ta vie » pourrait lui seriner Jacques Séguéla. Parti aux Etats-Unis pour augmenter ses chances dans les grands rendez-vous, son retour à la maison lui a renvoyé à la figure ses lacunes actuelles. Et aussi surprenant que cela puisse paraître elle concerne son jeu du tee au green, la grande force supposée de l’ancien n°1 mondial.
Retour sur la scène de crime. Ce dimanche sur le parcours de Wentworth, Westy ouvre avec trois birdies sur ses quatre premiers trous et entame parfaitement la conquête du prestigieux PGA Championship. Au retour, l’Anglais accumule les erreurs, joue 40 sur le retour, et échoue à trois coups du playoff.
Trop de changement tue le changement ?
Après son round désastreux, Westwood n’a pas tardé à livrer son diagnostic : « Mon driving et mes longs fers ont été faibles. Cela est plus un problème de mécanique au swing qu’autre chose ».
Une autocritique qui arrive moins d’un an après qu’il ait « congédié » son coach Pete Cowen : « Depuis ce temps, je n’ai travaillé avec personne d’autres. Je ne me suis pas penché sur ma technique récemment, mais je pense que je devrais prendre le temps de le faire. J’ai peut-être besoin d’un regard de professionnel là-dessus ».
A noter que cela fait également un an que Lee n’a plus Billy Foster à son sac, ce dernier s’étant grièvement blessé en jouant au foot. Michael Waite puis Mike Kerr sont venus après lui, mais on ne remplace par les trente ans d’expérience d’un homme qui a travaillé avec les plus grands (Ballesteros, Garcia…).
Enfin depuis cette année, l’homme de Worksop s’est exilé du côté de la Floride. Un peu comme Rory McIlroy, la question de changements trop brutaux simultanés mérite d’être posée.
Une chose est sûre, l’homme aux 22 victoires sur l’European Tour a toujours faim et il cherche des solutions.
Le golf est tellement bizarre qu’il pourrait très bien les trouver tout seul cette semaine au Memorial…
(Credits Photo : AP)