PGA Tour : Le Grenelle s’annonce agité

Par le 22 janvier 2013
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« Ennuyeux », « une bonne manière de lutter contre l’insomnie ».

Voilà comment est souvent qualifié le traditionnel meeting annuel entre les joueurs du PGA Tour. Ces qualificatifs viennent même de Geoff Ogilvy, l’un des 16 membres de ce conseil des sages qui se réunit ce 22 janvier.

Or selon le joueur Australien, il risque d’y avoir de l’agitation « un peu comme en 2008 lors de l’instauration des contrôles anti-dopage ».

Cette année, point d’Oprah Winfrey à Torrey Pines, non ce qui agite le microcosme du PGA Tour c’est encore et toujours l’interdiction à venir du fameux 3e point d’ancrage.

En novembre dernier, le R&A et l’USGA avait préconisé l’interdiction de ce dernier au 1er janvier 2016. La loi 14-1b sera alors finalisée au printemps après une période transitoire de 90 jours qui prendra fin en même temps que le West Coast Swing mi fi-février.

Cette période tampon a pour but d’examiner les requêtes éventuelles émanant des joueurs ou autres parties prenantes, au premier rang desquelles les fabricants de matériel.

Vers une interdiction anticipée sur le PGA Tour ?

D’après certaines informations, n’en déplaise à Keegan « Calimero »  Bradley, le curseur se déplacerait dans l’autre sens.

En effet, Tim Finchem, le Commissioner du PGA Tour, envisage une interdiction dès le début de la prochaine saison en octobre prochain. Motif ? Eviter les effets d’aubaine entre ceux qui décident de se conformer rapidement et les autres qui essaieront de « gratter » des trophées jusqu’à la coupe de la St. Sylvestre 2015.

Une initiative à laquelle l’USGA n’est pas opposée au contraire de certains joueurs.

« Je ne pense pas qu’il faille faire ça. C’est comme dire à l’USGA « écoutez-vous avez fait une loi, mais nous, on va faire autrement ». Même si le PGA Tour a déjà fait ça par le passé, je ne pense que ça sera le cas cette fois-ci et pourtant je ne défends personne dans cette histoire » déclare Stewart Cink.

Le joueur Américain, 10e la semaine dernière au Humana Challenge, a en effet la particularité d’avoir remporté trois victoires avec un belly et trois autres avec un putter conventionnel.

« J’ai utilisé le belly putter de 2002 à début 2009. Je suis ensuite repassé au putter classique car je sentais que le belly devenait comme une béquille, j’étais trop dépendant ».

Bien lui en a pris car quelques mois plus tard, c’est avec ce putter conventionnel qu’il remporta The Open. Adam Scott si tu nous lis…

A propos de Rédaction Monsieurgolf