PGA Tour – Les plus beaux coups de l’année (n°5)
Le PGA Tour a sélectionné les 10 plus beaux coups de l’année sur le circuit Nord-Américain. Tous les jours de la semaine jusqu’au week-end de Noël, Monsieur Golf vous les raconte et revient sur l’année de son auteur.
Etre l’un des meilleurs joueurs sans victoire sur le PGA Tour ce n’est pas terrible. C’est pourtant l’étiquette qui est accrochée à la casquette de Steve Marino. Pas spécialement connu pour être le joueur le plus créatif du circuit, Marino nous a pourtant sorti un coup de base-ball magique sur le 72e trou de cet Open d’Hawaï. Une balle à hauteur de genou, un stance aussi stable que sur sa première planche de skate et un trou qui roupille à 225 mètres de là, sûr de ne pas être dérangé par la besogne de l’Américain. Son partenaire du jour, Matt Kuchar lui même maître du swing horizontal ne s’attend pas à ce coup d’audace de la part de son compatriote alors à la lutte en haut du leaderboard : “Je pensais qu’il allait chipper ou jouer un petit fer 8 pour essayer d’aller chercher le birdie en faisant approche-putt”. Mais si ce coup de bois 3 est en 5e position, c’est d’une part car il est techniquement incroyable, mais aussi et surtout car ce par 5 touché en deux lui offre une possibilité d’aller chercher un eagle synonyme de 2e place et pourquoi pas de playoff face au leader Mark Wilson.
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La première n’était pas loin
Ca ne sera finalement « qu' » un birdie et cette 2e place, l’Américain se la partagera avec Tim Clark à deux coups de Mark Wilson. Un tournoi à l’image de ce qu’il fait depuis qu’il est arrivé sur le PGA Tour en 2007. A savoir, un talent qui lui permet d´être souvent bien placé (21 Top 10) mais une main qui tremble le dernier jour. Une équation à cause de laquelle le joueur de 30 ans commence à se construire doucement mais sûrement une réputation de brillant “looser”. En tête après le 3e tour à Pebble Beach, Marino rendit sept coups le dimanche à D.A Points avec un horrible 74. Encore pire quelques semaines plus tard à Bay Hill où il était en tête de trois coups avant les neuf derniers trous. Mais un drive “plugué”au 17 offrit la victoire à un Martin Laird qui en jouant + 3 n’avait rien demandé. Mais qui sait si le temps de la moquerie ne touche pas à sa fin ? Loué pour son jeu de fer, Marino est l’un des plus gros bosseurs du PGA Tour et s’il est bien remis de sa blessure au genou droit contracté en septembre, il pourrait bien nous offrir des débuts de saison dont il a le secret. L’Américain totalise en effet au moins un Top 10 chaque hiver et cette année il a posté trois Top 4 sur ses sept premiers tournois.
Steve Marino en 2012
– 3 Top 10 (deux fois 2e), 49e à la FedEx Cup
– 12e sur les approches à plus de 250m, 14e entre 135m et 160m MAIS 184e entre 70 et 90m
– 2e putter à plus de 7m MAIS au delà du Top 150 à moins de 3m
– 184e entre 70 et 90m
– Régulièrement parmi les moins bons joueurs de bunker du PGA Tour depuis 4ans (158e cette année)
– 176e en scoring sur les 4e tour (72.47)