Poulter : « Les Ryder sont mes Majeurs »

Par le 2 octobre 2012
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(avec europeantour.com)

Briller en Ryder Cup et en Majeur ne sont pas deux choses incompatibles. Severiano Ballesteros, José Maria Olazabal, Bernhard Langer, Nick Faldo ou encore Ian Woosnam l’ont démontré par le passé.

Ian Poulter n’a lui pas encore eu la joie de connaître la gloire en Majeur. L’inspirateur du plus grand comeback de l’histoire de la Ryder Cup peut, en échange, prétendre au titre de meilleur joueur de l’histoire de la compétition.

En remportant ses quatre matches à Chicago, le 26e joueur mondial a porté son bilan à 12 victoires pour seulement trois défaites et un match partagé. Parmi ces points, le plus beau a sans doute été celui arraché samedi en quatre balles avec Rory McIlroy après une série hallucinante de cinq birdies consécutifs jusqu’au 18.
 

“Plus de fierté de gagner une Ryder Cup qu’un Majeur”

 
Malheureusement pour lui, ce genre d’exploit, l’Anglais de 36 ans n’a pas réussi à les reproduire pour son propre compte lors des tournois les plus importants, une situation qui est loin de le tracasser : “Les Ryder Cup sont peut-être comme mes Majeurs et c’est très bien comme ça. Je ressens plus de fierté et plus de passion en gagnant une Ryder Cup qu’un Majeur ».

Celui qui n’a pris part “qu” à sa 4e Ryder Cup la semaine dernière (2004, 2008, 2010, 2012), n’exclut pas pour autant le plaisir solitaire : « Ne vous trompez, j’adorerais gagner un Majeur, même tous si possible » précise celui qui avait terminé 2e derrière Padraig Harrington à l’Open Britannique en 2008, son meilleur résultat en majeur à ce jour. Sans surprise l’Anglais a confié à nos confrères que “ s’(il) venait à ne pas à gagner un Majeur, dimanche resterait comme le point culminant de (sa) carrière”.

Une réputation de « match-player » qui justifie donc que sur ses quatre sélections, deux l’ont été par les choix des capitaines : Faldo en 2008 et donc Olazabal cette année, avec dans les deux cas quatre points rapportés par le fantasque Britannique. Un total qui en fait le meilleur “captain’s pick” de l’histoire de la Ryder Cup.

Un statut dont s’amuse son compatriote Lee Westwood : “On va réviser les critères pour la prochaine fois. Il y aura neuf places qualificatives, deux choix du capitaine et Poults. On va l’appeler l’amendement Poults ».

La recette du succès est simple : “ Je suis un mauvais perdant, je déteste ça. C’est pour ça que les gens me détestent et veulent me battre à tout prix. Si la foule est hostile tant mieux, je me nourris de ça. S’ils veulent crier qu’ils crient, moi je joue au golf. Il faut que les choses restent dans ces limites ».

Vainqueur du WGC Accenture Match Play en 2010 et du Volvo World Match Play en 2011, Poulter doit regretter que le PGA Championship ne se joue plus dans cette formule.

(Credits Photo : Getty Images)
 

 

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