Shell Houston Open : Ernie, what else ?

Par le 28 mars 2012
email
Print Friendly and PDF

Ernie Els participera t-il au Masters ? Cette question reléguée au second plan par le retour du Tigre la semaine dernière revient sur le devant de la scène à l’occasion de ce Shell Houston Open.

Car oui, soyons honnêtes, tout le monde pense déjà au Masters, surtout depuis la victoire de Woods dimanche dernier. Tandis que les principaux favoris pour Augusta (Woods, McIlroy, Donald) fourbissent leurs armes loin du parcours de Redstone cette semaine, la participation hypothétique de Big Easy à son 19e Masters de suite est sur toutes les lèvres. Cinquième il y a deux semaines au Transitions Championship, quatrième dimanche dernier à Bay Hill, le Sud Africain a absolument besoin d’une victoire cette semaine, n’en déplaise à un putter qui lui joue des tours dans les moments clés, notamment sur les petits putts.

 

Les joueurs internationaux en force

 

Emmené par Lee Westwood, le contingent de joueurs internationaux est assez imposant cette semaine. Outre le n°3 mondial, dont le compteur reste bloqué à deux victoires sur le PGA Tour depuis le St Jude Classic 2010, il faudra surveiller les Britanniques Brian Davis (4e à Bay Hill) et surtout Graeme McDowell dauphin de Woods la semaine dernière et qui reste sur trois Top 15 lors de ses trois dernières sorties.

A surveiller également les performances de Peter Hanson et de Charl Schwartzel. Le Suédois, 34 ans, vient de prendre sa carte sur le PGA Tour cette semaine, des droits acquis après notamment deux Top 5 lors des deux premiers WGC de la saison. Quant au Sud-Africain, il sort d’un cut raté à Bay Hill (son troisième lors de ses trente-sept dernières sorties), mais la perspective de défendre son titre à Augusta et le retour sur un parcours où il a fini 3e il y a deux ans pourraient bien le faire sortir du bois cette semaine.

 

Du beau monde côté US

 

Chose inhabituelle, les joueurs américains sont maîtres dans ce tournoi depuis deux ans avec les victoires d’Anthony Kim en 2010 et la démonstration de Phil Mickelson l’année dernière, sa seule semaine de putting en 2011. Même si Lefty a confié qu’il avait déjà la tête aux azalées d’Augusta, difficile de ne pas en faire un favori. Un statut auquel peuvent également prétendre Steve Stricker (quatre Top 11 lors de ses cinq dernières apparitions à Redstone) et Johnson Wagner. Ce dernier, leader actuel de la FedEx Cup reste sur belle 4e place la semaine dernière, et revient sur les terres de sa première victoire sur le PGA Tour en 2008.

Attention également à Keegan Bradley, huit Top 25 en huit départs et J.B Holmes, auteur d’un 68 dimanche dernier à Bay Hill dans des conditions très difficiles.  Opéré d’une tumeur au cerveau l’année dernière, le puissant Américain ne s’était incliné qu’en playoff en 2009 face à Paul Casey,

Un affrontement qui avait eu lieu lors de la première année du Shell Houston Open à Redstone. Ce parcours de 7400 yards (6767 mètres) est de difficulté moyenne (22e sur 51 e 2011) et vaut surtout par la difficulté du finishing hole. Un solide par 4 de 488 yards (446 mètres) où l’eau est omniprésente sur la partie gauche du trou.

Dernière inconnue : Le vent. Lorsqu’il se met à souffler dans le Texas, il ne fait pas les choses à moitié. Un vent qui pourrait balayer les illusions d’Ernie Els ou bien, s’il y a de grosses rafales (!), le pousser jusqu’à Augusta.

 

 

 

A propos de Rédaction Monsieurgolf