Tournament of Champions – 2e Tour : Stricker creuse l’écart

Par le 8 janvier 2012
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Pas besoin de cut cette semaine, il y a Steve Stricker. Plus qu’une sanction mathématique, c’est une vrai leçon de golf qu’a prodiguée le sixième joueur mondial. Moins 10 pour la journée avec huit birdies et un eagle (son premier à Kapalua) mais surtout vingt-six putts et seulement deux greens ratés, bref du grand art. L’Américain échoue seulement à un coup du record du parcours, un 62 rendu par KJ Choï en 2003 dans des conditions climatiques très favorables.

Deuxième à cinq coups, Webb Simpson se montre une nouvelle fois très solide avec un deuxième 68 de rang grâce notamment à un jeu de fer très précis (15/18 greens) et une très belle main sur les petits chips, coup incontournable sur le très vallonné Plantation Course de Kapalua. Du touché et de la puissance, c’est le cocktail qu’a mis dans son sac Kevin Na lors de ce deuxième tour pour rendre une brillante carte de 64, soit neuf coups de mieux que la veille. Pour la première fois de l’histoire du parcours, L’Américain de 28 ans s’offre même un finish eagle-eagle, une première dans l’histoire de ce parcours inauguré en 1991. Joli perf’ également de Chris Kirk, auteur d’une très belle carte de 66. Un score réalisé dans la solitude, son partenaire Lucas Glover ayant déclaré forfait avant le début de ce Tournament of Champions.

Journée en revanche un peu moins faste pour le tenant du titre Jonathan Byrd (71) et Martin Laird (70). Les deux hommes à égalité à la 4e place (-8) devront scorer très bas sur les deux derniers tours s’ils veulent avoir une chance de combler le retard de sept coups qu’ils ont sur Steve Stricker.

 

Panne de réveil pour Rory Sabbatini

 

Ca va un peu mieux du côté des longs frappeurs. Auteur d’un 74 la veille, Bubba Watson a été un peu plus en réussite sur les greens pour rendre une carte de 69. Gary Woodland rend lui une carte de 71, soit deux coups de mieux que la veille. Pas de quoi s’enflammer pour autant, à part encaisser leur chèque et tenter de battre le record du plus long drive, on voit mal ce qu’ils peuvent faire d’autre cette semaine. Watson et Woodland, respectivement à douze et treize coups de Stricker.
Un qui a fait fort (comme d’habitude), c’est Rory Sabbatini. Le bouillant Sud-Africain a manqué son départ alors qu’il devait jouer en compagnie de Sean O’Hair, avec qui justement, il avait eu une altercation verbale l’année dernière. « C’est totalement ma faute, c’est un moment d’égarement, mais vous savez quoi ? Ca reste quand même une bonne journée ». Le pire c’est que le Texan d’adoption n’est pas loin de la vérité puisque malgré cette pénalité, il rend une carte de 70 qui le replace à la 10e place à -3.

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