Damien Perrier, au fil de la saison… 2013.

Par le 7 janvier 2013
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Le blog de monsieurgolf continue de suivre de près Damien Perrier. Après une belle saison 2012, et un top 5 au ranking de l’EPD Tour, Damien participera au Challenge Tour en 2013. Nous suivrons chaque mois, son évolution sur ce nouveau circuit pour lui.

Monsieur Golf : Petit retour en arrière, sur la finale des PQ3, tu es passé tout près de réaliser le cut qui t’ouvrait grand les portes du challenge tour avec une belle catégorie, ce n’est pas trop dur à digérer ? 

Damien Perrier : Oui, c’était extrêmement décevant. Pas décevant en terme de niveau de jeu, car ce n’était pas une mauvaise semaine, mais rater le cut de juste un coup, après quatre tours, c’est frustrant. Un coup sur quatre tours, c’est rien… et au niveau de la saison 2013, ça change quand même beaucoup de choses. Si j’étais passé de l’autre côté du cut, je décrochais une catégorie 7 pour le challenge tour, à la place de la catégorie 10 que j’avais déjà décroché via le ranking de l’EPDTour. Un seul coup d’écart, et je perds des dizaines de places en terme de position sur les entry list. Avec une catégorie 7, je pouvais aborder ma saison sereinement, en sachant que je pouvais jouer toutes les épreuves sans aucun problème. Là, avec la catégorie 10, je serais plus limité, avec sans doute entre 15 à 17 tournois possibles et dans de moins bonnes conditions de préparation, aussi bien sportives que financières. Car quand tu sais que tu joues une épreuve 3 mois à l’avance, les tarifs au niveau des transports sont plus bas que l’achat une semaine à l’avance. Je subis déjà un peu les préjudices, sur la première épreuve en Inde, où il faut demander un visa payant plus de deux semaines à l’avance, sans que je sois certain de pouvoir jouer l’épreuve… En gros, je ne le saurais que deux semaines avant le début de l’épreuve, ce qui rend les choses plus difficiles, avec un délai équivalent pour le délivrance du visa… et avec un billet d’avion qui sera peut-être passé de 1000 à 1 800 € entre temps.

Monsieur Golf : Et pour le tournoi suivant, au Kenya, ça passe ?

Damien Perrier : Oui, à priori ça devrait passer. Sinon, je demanderais une invitation à la fédé, qui pourrait en distribuer une ou deux. Je ne sais pas comment elles seront attribuées, mais à chaque fois, si je ne rentre pas automatiquement dans le champ des épreuves, je ferais des démarches pour solliciter des invitations auprès de la fédé ou du Tour. Sachant qu’avec ma position dans la catégorie 10, je serais plutôt pas loin de la ligne d’engagement, et ça devrait pourvoir aider pour obtenir des invitations.

Monsieur Golf : Tu as un programme précis concernant ton calendrier sur le Challenge Tour ?

Damien Perrier : C’est assez calme jusqu’en Mars, mais dès le mois d’Avril, jusque Septembre, il y a 18 épreuves, soit quasiment une épreuve par semaine sur cette période.

Monsieur Golf : Nouvelle saison, nouveau circuit, forcément nouvel objectif, quel est-il pour cette première année sur le Challenge Tour ?

Damien Perrier : C’est toujours compliqué de prévoir, notamment parce que je ne connais pas le nombre de tournois auxquels je pourrais participer. Mais, je vise une place dans le top 45, si je réussis à jouer 17 épreuves. Après, ça reste un objectif, il faudra aller le chercher. C’est un objectif ambitieux mais raisonnable, qui me permettrait de disputer la finale du Challenge Tour  et en plus d’accéder directement la finale des PQ3. A moi de travailler en conséquence, pour réussir cet objectif.

Monsieur Golf : Que vas-tu travailler exactement pour l’atteindre ?

Damien Perrier : Principalement, il s’agira d’augmenter mon volume d’entraînement, être plus rigoureux, et le plus professionnel possible. A ce niveau de compétition, tous les mecs sont doués, savent taper dans la balle, avec beaucoup d’anglo-saxons qui ont la culture golf à 200%. Nous sommes aux portes du tour européen, ça ne rigole pas, ça joue fort… Je pense que j’ai beaucoup à progresser sur le volume d’entraînement, aussi bien en dehors des parcours que sur les sites des tournois. J’ai toujours eu tendance à travailler un peu moins que la moyenne, il va falloir que je remédie à ça pour optimiser mes chances de faire des résultats. Cela va passer par des heures sur le putting, le wedging, et tous les secteurs du jeu, à  faire des gammes, pour rendre les journées plus denses, et plus digne d’un joueur de haut niveau. Cela va passer aussi par faire de la préparation physique tout au long de la saison, et pas seulement à l’inter saison.

Monsieur Golf : Concernant le matériel, ton sac va évoluer justement à l’inter-saison ?

Damien Perrier : Normalement non, je suis revenu à mon ancien driver pour les PQ3, un Taylor Made R11 en stiff, il est un peu plus maniable, et j’ai retrouvé de bonnes sensations. Sinon, il n’y a aucun changement au programme, je me sens bien avec ma série Callaway, je favorise le confort et l’habitude de les jouer. L’inter-saison va être courte, et cela demanderait peut-être un peu trop de temps d’adaptation.

Monsieur Golf : Tu vas jouer un peu sur l’EPD Tour pour préparer la saison ?

Damien Perrier : Pas pour les premières épreuves, en concurrence avec l’épreuve du Challenge Tour, mais oui pour les épreuves au Maroc, car c’est dans la foulée du Kenya, et ça comblerait le vide du programme du Challenge Tour en début de saison. Cela me permettrait de poursuivre ma préparation en condition, et d’engranger de la confiance.

Monsieur Golf : Merci Damien, on te souhaite une excellente saison 2013, et on te retrouvera tous les mois sur le blog de Monsieur Golf pour suivre la saison du Challenge Tour.

Damien Perrier : Merci, à bientôt !

>>Le site de Damien Perrier

 

 


A propos de Damien Caron

Véritablement passionné par tout ce qui touche la petite balle blanche, Damien suit depuis plus d'une décennie l'actualité des circuits pro, les nouveautés matériel, l'évolution de la sphère web golfique, et le développement du golf en France.