Jouer au golf ? un choix éminemment politique !
Alors que l’on connait depuis ce week-end les deux finalistes pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, on mesure de plus en plus l’importance de la pratique du sport, et du golf en particulier, pour travailler sur le terrain diplomatique et politique. Donald Trump en est le parfait exemple.
Son élection remonte au mois de janvier, et pourtant bien qu’il se soit montré critique envers son prédécesseur, Donald Trump a passé une majeure partie de ses premiers week-ends de Président des Etats-Unis, à jouer au golf. Un outil essentiel pour le nouveau « maître du monde » dans sa politique extérieur et diplomatique, puisqu’il n’hésite pas à recevoir les grands de ce monde sur le bord des greens.
« Il est plus simple de créer du lien et du contact en jouant au golf, en plein air, toute une après-midi, que dans une réunion cravatée ».
Le Président américain évoquait ce point lors de la réception du premier ministre japonais du côté d’un de ses golfs à Palm-Beach.
Des allers-retours en Floride tout de même estimés à environ 3 millions de dollars par week-end pour le contribuable américain. Un investissement lourd, mais qui pourrait s’avérer décisif dans les stratégies géopolitiques du monde occidental.
En France, la pratique du golf pour un Président n’a jamais été véritablement mise en avant. L’opinion générale française l’accepterait elle d’ailleurs ? On peut se poser légitimement la question, puisque par le passé, seul François Mitterand a ouvertement reconnu sa pratique de la petite balle blanche.
En tous les cas, le futur pensionnaire de l’Elysée aura tout intérêt à prendre rapidement des cours afin de pouvoir à son tour guider le monde du bout de son club et accessoirement échanger quelques coups sur le puting-green de la Maison blanche …
Crédit photos: Le Parisien, Newsweek, Francetv.info.