Olazabal, stratège au grand coeur

Par le 2 octobre 2012
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L’histoire du golf se nourrit de l’opposition entre golfeurs chauds et golfeurs froids. Nul doute que l’Espagnol appartient à la première catégorie, comme l’était son maître et partenaire privilégié Severiano Ballesteros.

A cœur vaillant rien d’impossible, c’est peut-être à travers cet adage que la victoire européenne s’analyse le mieux, si tant est que l’on puisse le faire. Ce supplément d’âme que le capitaine européen a su insuffler à son équipe a été la clé de la journée de dimanche. Une émotion qui ne doit cependant pas occulter le fin stratège qu’il est.

Aligner ses meilleurs joueurs pour faire douter les Américains, un plan qui a fonctionné à merveille avec cinq victoires sur les cinq premiers simples. Une dynamique sur laquelle ont pu surfer des joueurs en difficulté dans cette Ryder Cup comme Lee Westwood, Francesco Molinari ou Martin Kaymer).

A noter que l’Espagnol qu’avant la compétition, l’Espagnol n’avait pas hésité à écarter trois de ses compatriotes  dans ses choix de capitaine*. Des choix qui se sont portés sur Nicolas Colsaerts et Ian Poulter. Le premier a tenu l’Europe à bout de bras le vendredi soir, tandis que le second a enclenché la remontée de L’Europe dès la samedi soir grâce à ses cinq birdies de suite.

Un sans-faute pour Ollie véritable inspirateur de cette remontée historique.

* (Rafael CabreraBello, Álvaro Quíros et Pablo Larrazábal)

 

(Credits Photo : Getty Images)

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