Vacances j’oublie tout !

Par le 5 décembre 2017
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La saison 2018 a déjà repris, nous avons eu l’occasion de vous en parler. Pourtant, après avoir disputé les premiers tournois de la nouvelle saison, c’est une petite période de repos qui s’annonce pour les champions des différents circuits. Au cœur d’un calendrier infernal, comment les golfeurs conçoivent-ils leurs ce moment si rare ?

 

Comme le dit la chanson du groupe Elégance, « vacances j’oublie tout, plus rien à faire du tout ! »  Un adage que l’on aime appliquer lors de nos vacances. Mais pour un golfeur professionnel, la donne est souvent différente. Dans un calendrier de plus en plus riche, et évoluant au rythme des divers circuits professionnels, il est aujourd’hui bien complexe de « débrancher » complètement pour les champions.

 

Se reposer … ou travailler ?

 

Même en vacances, R. Fowler travaille !

 

 

 

15 jours pour les uns, peut-être trois semaines à un mois pour d’autres. La coupure s’impose ! Le quotidien d’un golfeur professionnel se partage entre tournois, avions, practices et opérations promotionnelles avec les partenaires. Un organigramme très précis et ne laissant finalement que très peu de place au  vrai repos et à la détente. Dès lors, il semblerait évident que pour les golfeurs pros, le « farniente » les pieds en éventails au bord de la mer, à l’autre bout du monde, soit de rigueur pour recharger les batteries.
Mais bien souvent, pour ne pas prendre le risque de gripper une mécanique bien huilée, le joueur professionnel consciencieux se doit de continuer à s’entrainer.

 

 

 

 

 

 

Un besoin évident de fraicheur mentale !

 

Difficile dès lors d’avoir la tête à 100 % libérée pour le repos, et pour se consacrer à ses proches. Interrogé sur le sujet par Europe 1 sport l’été dernier, le golfeur français Grégory Havret résumait parfaitement le contenu de ses périodes spécifiques : « C’est impossible d’avoir la tête à 100 % pour sa famille. J’essaye de me lever tôt au moins trois fois dans la semaine pour aller taper des balles. Comme tout le monde se lève autour de 10 heures, ça évite de s’absenter trop longtemps pour la famille, qu’on voit déjà trop peu tout au long de la saison. » Pourtant, le golfeur comme tout autre travailleur, doit savoir ménager la chèvre et le chou pour éviter le « burn-out ».

 

 

Des vacances à la carte : le secret de la réussite ?

 

Ainsi, chaque golfeur adapte ses vacances à la construction de sa saison. Pour les meilleurs, le début d’année est souvent plus prompt à arriver afin de disputer des tournois sur invitation, récompensant  leurs performances de l’année précédente. Pour d’autres, la fin de saison est synonyme de bagarre pour conserver sa carte sur le circuit, une période qui n’a rien à voir avec des vacances. Dès-lors, la plupart des golfeurs professionnels décide, une à deux fois dans la saison, de s’offrir une période de « repos- entrainement » qui peut correspondre aussi à leur pic de forme. Une manière de prendre ses vacances à la carte, en attendant une retraite dorée. D’ailleurs, la plupart des golfeurs vous le diront, « on a bien le temps d’être en vacances à la fin de notre carrière! Pour le moment il faut vivre le moment présent, car on ne sait jamais quand cela peut s’arrêter ».

 

Crédit photo: 123rf.com, Twitter R.Fowler, le matin.ch.

A propos de Julien Oury

Diplômé de l'école de journalisme de Vichy en 2014, Julien Oury travaille pour Sud Radio, Eurosport, Rugbyrama et le groupe Canal+ depuis 2012. Spécialiste multisports, il aime transmettre l'émotion avant tout, celle qui rapproche les gens. Le golf reste sa passion numéro un, car il fait partie d'une famille de golfeurs.

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