Presidents Cup : Présentation du Royal Melbourne

Par le 16 novembre 2011
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« Ce parcours est fantastique ». Le tweet de Dustin Johnson n’est, en soit, pas surprenant lorsque l’on se penche sur les caractéristiques du Royal Melbourne.

Le plus ancien golf d’Australie a été fondé en 1891 et présente la caractéristique d’être très tolérant avec les joueurs ayant pour habitude d’égarer leur mise en jeu, d’où peut-être le commentaire passionné de Dustin Johnson. Une caractéristique qui ne sera également pas sans déplaire à Tiger Woods, grand adepte de l’arrosage automatique depuis qu’il a quitté Butch Harmon au début des années 2000.

C’est un mix entre le West Course et le East Course qui attend les 24 joueurs cette semaine. Un parcours composite ayant pour finalité d’avantager le style agressif du « match-play ». Mais attention, le Royal Melbourne n’est pas « Target » à la mode PGA, mais plutôt un links à la Saint-Andrews. Le rough y est d’ailleurs très peu pénalisant, ce qui fait dire à Greg Norman que « si le vent n’est pas de la partie, ce parcours est très attaquable ».

Le « problème » pour les joueurs se situe sur les greens. Lesquels ont été mesurés à 14 en début de semaine à la stimpmeter. Autrement dit des greens extrêmement rapides qui valent au Royal Melbourne le surnom d’Augusta de l’Australie. La vitesse des greens qui selon Norman « sera un grand avantage pour l’équipe Internationale » composé de cinq australiens. En effet, les greens ont été refaits récemment avec une variété de Bentgrass que l’on trouve surtout dans les golfs voisins de Nouvelle-Zélande.

Le requin blanc, en parfait connaisseur de ce parcours prévient que « sur ce parcours, les joueurs ne doivent surtout pas dépasser les drapeaux, sinon les putts à jouer seront impossibles à jouer ».  Des approches délicates donc à négocier d’autant plus que les bunkers de green sont omniprésents sur le parcours Australien. Pire encore, quasiment toutes les pentes ramènent les approches approximatives vers ces bunkers « accueillants » et dépourvus de collier de green. Seul note « positive », la densité du sable empêchera les balles de se « plugger ».

Des greens diaboliques donc sur ce parcours qui figure régulièrement dans le Top 20 des plus beaux parcours du monde. De plus, le vent prévu vendredi et samedi peut rendre très exigeant ce court tracé d’à peine 5850 mètres. Une torture symbolisée par un enchaînement de trois trous à partir du 5, le trou signature du Royal Melbourne.

Trou 5 – Par 3 – 148 yds

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