Cink me, I’m Famous
Parfois même un grand joueur à besoin d’un bon coup de pied au c…
Cette méthode radicale a en tout cas fonctionné pour Stewart Cink.
Depuis sa victoire à l’Open Britannique en 2009, le joueur Américain avait quasiment disparu des écrans de contrôle avec aucun Top 10 depuis août 2011.
Cet automne, Cink a demandé au pro de son club à Atlanta, de jeter un coup d’œil à son swing : « Honnêtement, je ne vois aucun point fort dans ton swing » lui a alors rétorqué sec Mike Lipnick, directeur de l’enseignement au TPC Sugarloaf.
Vainqueur à six reprises sur le PGA Tour, ancien joueur de Ryder Cup et de President’s Cup, Stewart Cink ne s’attendait pas à un tel verdict.
Une surprise à Torrey Pines ?
Une franchise que le joueur de 39 ans a apprécié. Les deux hommes ont depuis travaillé ensemble afin de donner plus de rotation et moins de latéralité dans le swing de Cink.
« J’avais besoin de cet électrochoc » confesse d’ailleurs le tombeur de Tom Watson à Turnberry.
Encouragé par un bon niveau de jeu à l’intersaison, Cink a poursuivi dans cette voie jusqu’à obetnir son premier Top 10 depuis vingt mois à l’occasion du Humana Challenge la semaine dernière.
Suffisant pour marcher dans les pas de Ben Curtis, vainqueur de l’Open en 2003, ressuscité l’an dernier avec une victoire au Valero Texas Open ?
Si tel était le cas, Torrey Pines cette semaine apparaît comme un endroit tout indiqué. Stewart Cink y cumule neuf Top 10 et cinq Top 15.
Même au fond du trou l’an dernier, il y a avait fini 13e , son meilleure résultat de la saison.
(Credits Photo : AP)